Économie sociale et solidaire : autonomisation économique de la femme

Dans le cadre de l’économie sociale et solidaire et la valorisation de travail de la femme dans des  régions du Maroc, une  formation  a été organisé sur le thème: «Économie sociale et solidaire : autonomisation économique de la femme », par le Centre Takamul pour les études et la recherche, la  fondation Hanns- Seidel, en partenariat avec le Centre de recherche sur : La culture, la société et le développement, , les 27 et 28 février 2021  à l’hôtel de Saghro  de la ville de Tinghir.

Pour cerner le sujet, les travaux des ateliers se sont articulés autour des axes et principaux comme :

1. Formation interactive sur : Echanges d’expériences, de pratiques et d’expertises féminines, en matière de l’économie sociale et solidaire.

2. Comment consolider et promouvoir les actes de l’économie sociale et solidaire chez les femmes dans des territoires locaux.

3. Amélioration des capacités personnelles chez la femme dans le domaine de travail, de communication et de commercialisation de produit élaboré.

Et dans lesquels les formateurs ont abordé diverses problématiques liées au travail de la femme dans le cadre des coopératives, des associations, de  l’auto- entrepreneur et de droit coutumier aussi spécifique à cette région de Tinghir.

 Ces ateliers ont essayé de soulever les moyens et les éléments pour qualifier et valoriser le travail de la femme ; en mettant en évidence sa dimension de développement, économique, et sociétal, et en examinant des expériences, des pratiques et des  attitudes des femmes vis-à-vis de leur travail associatif, d’entrepreneur et tribal.

Les différentes interventions  des formateurs tout comme les débats et les discussions avec les participantes, ont créé un véritable espace de discussions et d’échange d’idées et d’expériences pour mettre en évidence la relation entre le travail de la femme de Tinghir et les produits locaux élaborés, leur environnement social et leur champ géographique et pour discuter des moyens de valoriser cette relation et mettre en évidence le rôle des compétences et des expertises féminines  et leur position économique:

Atelier.1 :

1-A abordé les coopératives des produits locaux (culinaires, agricoles, artisanales, tissages…) et leur contribution à l’amélioration de la situation sociale des femmes et au développement local.

2- Comment monter une entreprise individuelle.

Atelier.2

Cet atelier a abordé les mécanismes de valorisation et de commercialisation des produits élaboré par les femmes entrepreneurs et des coopératives locaux, et les contraintes qui entravent le processus de commercialisation et de valorisation, puis les mécanismes de gouvernance pour préserver l’originalité et la durabilité des produits des femmes.

2- Contraintes et difficultés des entreprises féminines, comment les soulever et assurer une continuité favorable et productrice.

Atelier .3

Cet  atelier  a porté sur des échanges d’expériences entre   diverses coopératives et associations féminines de Tinghir au niveau de déroulement des « entreprises », des difficultés et de solutions.

À la fin de la formation, un ensemble de recommandations a été formulé, notamment :

1- La valorisation de travail de la femme dans ces régions locales et spécifiques .

2- Intégration et soutien des femmes et des filles de différents douars pour créer leurs propres entreprises et coopératives.

3- Accompagnement de différentes femmes dans le processus de création de leurs propres entreprises.

4- Organisation des formations et de formation continu en faveur des femmes dans le domaine de l’économie sociale et solidaire étant considérées comme levier essentiel de développement, de l’amélioration de situation sociale de la femme, de sa participation à l’élaboration des politiques économiques et sociales au niveau local.

5- Valorisation des savoir-faire locaux et compétences féminines locales.

6- Renforcer les capacités des acteurs féminins de l’économie solidaire en organisant en continu des sessions de formation et en promouvant et soutenant le statut culturel, historique et économique de travail de la femme dans la région de Tinghir.

Les organisateurs ont tous salué l’engagement des femmes participantes à la formation, les efforts déployés par les formateurs, le comité d’organisation et les structures qui ont organisé cette formation : Centre Takamul, Fondation Hanns – Seidel et le Centre de recherche sur : la culture, la société et le développement.